Bad Muskau
Parc de Muskau

La station de cure Bad Muskau est située dans la région Lusace à la frontière germano-polonaise à 120 km au nord-est de Dresde et à 165 km au sud-est de Berlin.

Patrimoine mondial de l'UNESCO en Allemagne

Photo Hedwig Storch Creative Commons
Photo Frank Vincentz, lic. GNU

Le parc Muskau (parc Muzakowski) a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2004 en tant que patrimoine culturel germano-polonais. Il a été créé par le prince Hermann von Pückler-Muskau entre 1815 et 1844, dans le parc de son château de Muskau de part et d'autre de la Neisse en bordure de la frontière germano-polonaise en tant qu'œuvre paysagère harmonieuse "peinte avec la nature". Ce lieu devait être un endroit, où la nature, la culture et la technique se rejoignent. Il influença fortement l'architecture paysagère d'Europe et d'Amérique. La surface du parc est d'environ 830 hectares et s'intègre harmonieusement dans le paysage agricole environnant. Le parc abrite également un château reconstruit, des ponts et un arboretum.

Horaires d'ouverture

Du 1er avril au 31 octobre tous les jours de 10 à 18 heures
(heures d'ouverture limitées de novembre à mars)

Prix d'entrée

Entrée au parc gratuit
Exposition permanente "Pückler" au château : 8 €, 4 €
Tour du château et expositions temporaires : 4 €, tarif réduit 2 €

Photo Frank Vincentz, lic. GNU

Hermann von Pückler-Muskau (1785-1871), prince excentrique - Heinrich Heine le nommait "le plus fashionable de tous les originaux" - est surtout connu pour ses créations paysagères. L’Allemagne lui doit deux de ses plus beaux parcs à grande échelle: celui de Branitz dans le Brandebourg, et celui de Muskau en Saxe, aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le prince Hermann von Pückler-Muskau (1785-1815) et la France

La vie du Prince Hermann von Pückler-Muskau (1785-1871), figure majeure de l'art paysager allemand du XIXe siècle, mais aussi voyageur au long cours, écrivain et personnage pour le moins romanesque, est intimement liée à la France. Il y effectua de nombreux voyages fréquentant à Paris les grands écrivains de son temps (Balzac, Dumas, Chateaubriand ...), rendant compte dans ses ouvrages et sa correspondance de ses rencontres avec les personnalités importantes de l'art, de la science et de la politique française de la première moitié du XIXe siècle, à Paris et dans le reste de la France, mais aussi à l'étanger, lors de ses voyages en Afrique du Nord, au Liban, en Grèce ou en Syrie. Son admiration pour Napoléon et son enthousiasme pour le saint-simonisme alors en vogue témoignent également de l'influence exercée par la France sur sa pensée.