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Patrimoine mondial de l'UNESCO en Allemagne

Les châteaux et parcs
de Potsdam et Berlin
Patrimoine mondial de l'UNESCO

Château de Sanssouci
Sanssouci © Torinberl, lic. GNU
Jardin SanssouciPavillon Sanssouci Steffen © Heilfort, lic. GNU
CecilienhofCecilienhof © StephanGrund

"Le site des châteaux et parcs de Potsdam et Berlin, dont l'aménagement s'étend sur une période de 1730 à 1916, a été reconnu officiellement patrimoine mondial de l'UNESCO en 1990. Le château et le parc de Babelsberg font partie du domaine de protection des sites du patrimoine mondial ainsi que le Nouveau Jardin à l'ouest du Heiliger See avec le Palais de marbre et le château de Cecilienhof, où furent signés les Accords de Potsdam au mois d'août 1945. Le château et le parc de Sanssouci, souvent qualifiés de « Versailles prussien », sont une synthèse des courants artistiques du 18ème siècle qui ont marqué les villes et les cours d'Europe. L'ensemble constitue un exemple exceptionnel de créations architecturales et d'aménagements paysagers s'inscrivant dans l'esprit de la conception monarchique de l'État."

Vous pouvez télécharger ici le document .pdf en langue française de la Fondation des Châteaux et Jardins prussiens de Berlin-Brandebourg (Stiftung Preußische Schlösser und Gärten) avec les adresses, horaires d'ouverture et prix d'entrée 2014.
Site de la Fondation

Palais de MarbrePalais de Marbre - Marmorpalais © Olebole, lic. GNU
Portrait de Frédéric II

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Frédéric le Grand

Frédéric II – Roi de Prusse

En 2012, Potsdam était complètement sous le signe du 300e anniversaire de Frédéric. Potsdam, ville des châteaux, était au centre de l'événement. Les monarques prussiens ont marqué la capitale actuelle du Brandebourg comme aucune autre ville en Allemagne. En ordonnant la construction de douze châteaux et l'aménagement de trois parcs splendides, ils créèrent une œuvre d'art totale d'une grande richesse architecturale et horticole, harmonieusement intégrée au sein des forêts et des lacs de la rivière Havel.

FRÉDÉRIC LE GRAND ET SON TEMPS

Dans son livre "Unser König – Friedrich der Große und seine Zeit" (Rowohlt 2011), Jens Bisky porte un regard nouveau sur Fréderic II de Prusse, personnage historique aux multiples facettes, aujourd'hui encore controversé. Cet ami de Voltaire aurait dit un jour : "La diplomatie sans les armes est comme la musique sans les instruments". Jens Bisky est journaliste et rédacteur en chef de la rubrique littéraire du Süddeutsche Zeitung.

tombre de Friedrich II
La plaque tombale de Frédéric II avec des pommes de terre en signe de gratitude
Photo SK49 Licence Gnu

 

Frédéric II

Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand (en allemand, Friedrich der Große), (24 janvier 1712, Berlin - 17 août 1786, Potsdam), de la maison de Hohenzollern, est simultanément Frédéric IV de Brandebourg, 14e prince-électeur de Brandebourg et Frédéric II de Prusse, troisième roi de Prusse (1740-1786). Il est aussi surnommé affectueusement der alte Fritz (le vieux Fritz). Il fait entrer son pays dans la cour des grandes puissances européennes. Après avoir un temps fréquenté Voltaire, il devient célèbre pour être l'un des porteurs de l'idéal du prince du siècle des Lumières en tant que "despote éclairé".
Source Wikipedia

Nuit des châteaux de Potsdam

Chaque année, au mois d'août, il-y-a la nuit des châteaux avec des concerts et d'autres manifestations.
Plus d'informations en allemand et anglais ici...


Frédéric le Grand
de Jean-Paul Bled

Dans l'esprit d'un Français, Frédéric II est associé à la figure de Voltaire. Si tumultueuse que leur relation ait été, il lui apparaît d'abord sous les traits du roi-philosophe ami des Lumières. Probablement lui évoque-t-il encore le nom de Rossbach et le lamentable désastre du maréchal de Soubise, que l'on vit longtemps comme le signe du déclin de la monarchie française. Roi-philosophe, roi-capitaine, ces deux titres suffisent à lui valoir le qualificatif de "grand". De fait, Frédéric II domine de sa stature le XVIIIe siècle allemand. Kant ne l'appelle-t-il pas déjà "le siècle de Frédéric" ? Mais la gloire de
Frédéric II ne s'arrête pas aux limites de l'Allemagne. Dans la hiérarchie des souverains du temps, il prend place aux côtés de Marie-Thérèse,
sa grande rivale, et de Catherine II de Russie. La tradition reconnaît Frédéric II comme le modèle du "despote éclairé". S'identifiant à l'État, il s'en regarde comme le premier serviteur. Mais la réalité s'accorde-t-elle avec l'image ? Prétendant décider de tout, Frédéric pousse l'absolutisme jusqu'à sa pointe extrême et reste dans la mémoire collective comme un roi réformateur. Quand il met le principe de tolérance en pratique, son action se porte sur des domaines privilégiés par les Lumières. L'autre grande affaire du règne, le rang de la Prusse en Allemagne, pose le problème du rapport des forces au sein du corps germanique. Avec la conséquence que l'affaire prend aussitôt une dimension européenne. Elle ne peut laisser indifférente aucune des grandes puissances, la France garante des traités de Westphalie, l'Angleterre sa rivale et jusqu'à la Russie qui apparaît alors sur la scène européenne.
Même si d'autres facteurs interfèrent, le conflit austro-prussien enfante deux grandes guerres en Europe. Mais s'il s'agissait d'un faux procès, tant en canonisation qu'en diabolisation ? Et si l'histoire était, une fois de plus, rattrapée par le mythe ?
L'auteur
Jean-Paul Bled, ancien directeur du Centre d'études germaniques de Strasbourg, est professeur à l'université de Paris-IV-Sorbonne, où il est titulaire de la chaire d'histoire de l'Allemagne contemporaine et des mondes germaniques.

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Frédéric II était à l'honneur dans "Secrets d'Histoire" sur France 2. Dans ce numéro, Stéphane Bern nous a emmené du palais de Sans Souci à Potsdam au château de Charlottenbourg à Berlin, à la découverte d'une des figures les plus importantes et les plus originales de toute l'Europe du XVIIIe siècle : Frédéric le Grand. Roi de Prusse. Voilà le résumée:
Homme redouté, Frédéric II est aussi un esthète passionné, amoureux de la langue française, des arts français et mécène du grand Voltaire, son ami de quarante ans. Mais il ne faut pas se fier à son allure raffinée. Le roi de Prusse se révèle aussi un conquérant assoiffé de victoires militaires qui, derrière cet appétit de gloire, cache bien des fêlures. Monstre de méchanceté pour certains, petit marquis aux perruques trop poudrées pour d'autres, Frédéric II déteste les femmes et l'ennui. Il souffre d'une enfance martyre, ne se remet pas des sévices d'un père psychopathe, et affiche toute sa vie une soif de reconnaissance et de gloire. C'est le type même du roi philosophe du siècle des Lumières, qui se transforme sur un champ de bataille en guerrier courageux.